Jeudi 8 Novembre - Funzi
Réveil à 6h00. Le soleil est déjà levé. Il fait déjà chaud. Petit
dej, puis départ pour l’ile de Funzi.
On se cale l’estomac pour ne pas avoir faim plus tard. Il est tôt, et la mer,
ça creuse.
Après presque une heure de voiture, nous arrivons au « paradis
perdu ». Maureen et Franck sont avec nous. Nous embarquons sur une pirogue
qui nous mène à bord d’un bateau. La table est dressée pour… un petit
déj Swahili. Beignets, Thé masala,
jus de tamara. Puis les fruits, bananes, papaye,
pastèque, ananas…
Départ pour l’excursion. Nous nous arrêtons tout d’abord sur un banc de
sable pour une baignade. L’eau est vraiment chaude, et les fonds peu profonds,
l’endroit est magnifique. Nous marchons sur 400 mètres avec de l’eau à la
taille. C’est un moment vraiment agréable, que nous mettons à profit pour faire
connaissance.
A notre retour sur le bateau, d’autres personnes nous ont
rejoint. Un couple d’anglais, dont le mari est déjà très
rougeaud, teinte mise en valeur par ses cheveux blancs. Ils nous font gentiment
rire, nous qui nous sommes badigeonné de crème.
Nous partons en pirogue pour une visite des bras de mer dans lesquels
poussent les mangroves. La terre est retenue par ces racines, et lorsque la mer
est basse, on peut voir les crabes violonistes s’y nourrir. On scrute les bords
à l’affût d’un crocodile et photographions les aigles pêcheurs,
les martin-pêcheurs, et les autre
oiseaux qui passent.
Après quelques heures de recherche, notre patience est récompensée. Maigrement
tout d’abord, par un petit croco d’environ 50 cm. Puis une autre fois, par un
autre qui devait être bien plus gros, mais trop timide pour nous montrer autre
chose que son nez.
Nous retournons au paradis perdu. Le repas est servi à la fraiche, dans une
sorte de pagode. Le toit fascine Jérôme. Il est constitué d’une charpente en
bois, et de feuilles de palmes tressés et superposées. Elles sont remplacées
tous les 5 ans, et donc supportent la saison des pluies.
Le repas est frugal, mais gouteux : beignet de crabe, langouste,
poisson et riz.
Nous visitons un village traditionnel. Tout d’abord, passage obligatoire à
l’entrée, on nous fait acheter des bonbons pour les enfants. Les
« maisons » sont faites à base de terre, les toits sont en palmes, ou
en tôle. Les enfants mendient des bonbons, des stylos, des dollars, n’importe
quoi ferait l’affaire. Maureen et moi sommes très mal à l’aise d’entrer ainsi
chez les gens, mélangeant sentiment de voyeurisme, et de curiosité mal placée,
comme si on visitait un village comme un zoo.
Nous rentrons à l’hotel, et nous couchons tôt.
Demain, il faudra se lever tôt pour le safari. Ce soir, l’hôtel donne un spectacle
acrobatique, auquel nous n’assisterons pas.
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