Carnet de bord de notre voyage de noce au Kenya

Introduction    Mer 7     Jeu 8 - Funzi    Ven 9 – Tsavo Ouest   

Sam 10 - Tsavo Ouest, Amboseli    Dim 11 - Amboseli, Tsavo Est   

Lun 12 – Tsavo Est    Mari 13 – Diani    Mer 14 – Diani    Jeu 15 – Wasini   

Ven 16 - Diani    Sam 17 – Shimba    Dim 18    Lun 19 – Diani    Mar 20    

Mardi 20 novembre 2007

 

Dernier jour. Dernier jour dans notre « bulle à touristes » paradisiaque. La petite pluie du matin nous rappelle que nous sommes en saison des « petites pluies ».

Départ 8 heures du matin pour Mombasa. Aujourd’hui : visite de la visite.

 

Nous rejoignons le centre ou un guide local nous attend pour nous escorter en ville. Passage au marché aux épices au parfum enivrants, aux étals de légumes multicolores. Nous déambulons à travers les ruelles du quartier musulman, alternance de boutiques pour produits de toutes sortes. La rue est sale. Il fait très chaud, nous sommes en nage. Notre guide nous arrête pour nous montrer des épices, nous faire gouter des fruits. Régulièrement les habitants nous saluent. Nous ne croisons pas beaucoup de Mzungu (blancs).

Visite d’un temple hindou. Le soleil tape fort, il fait vraiment très chaud. La pluie de ce matin est oubliée. Ma jupe colle, nos tshirts sont trempés.

Nous marchons jusqu’au port, puis la vieille ville.

 

Fabrique de sculptures.

Ici les blancs sont omniprésents. Vincent nous emmène tout d’abord dans les cabanes ou les ouvriers travaillent. Il nous explique que chaque artiste commence par apprendre tous les métiers, puis se spécialise, en fonction de ses résultats, et de ses affinités. Le travail est impressionnant, de rapidité, de précision, de qualité. Des pièces gigantesques en un seul morceau, comme de minuscules figurines en bois d’ébène. Tout le monde nous salue. Nous sommes aussi frappés par les outils de travail : le dégrossissage est fait à la machette, à grands coups. Les bois sont assez « verts ». Les essences utilisées sont principalement l’ébène, le bois de rose, l’arbre à quinine. L’ébène étant de plus en plus rare, rien n’est perdu. Chaque éclat sera réutilisé, pour faire des petites figurines, ou des pièces de collier, bracelet, boucles d’oreille.

 
   

Les ouvriers ont chacun un numéro, qui permet d’identifier la pièce vendue en boutique. Il touche environ 50% de la vente. Le reste va à la coopérative. Nous observons aussi le travail de la pierre à savon.

Nous nous attendions à des prix exorbitants en boutique, mais non, la vente est plus qu’intéressante. On avait décidé d’être raisonnables mais tant pis, c’est une occasion qui ne se représentera pas de sitôt. Des pièces de valeur sont vendues ici peut être 5 à 10 fois moins qu’en France. Notre seul regret est de ne pas être venus avant, de ne pas avoir été prévenus avant que ce serait si intéressant.

Le restaurant réservé pour le déjeuner est superbe. En fait, il ressemble un peu à ce que nous connaissons sur la Côte, type « maison des pêcheurs » à Juan les Pins, mais avec un menu bien plus copieux. Localement c’est cher : environ 20$ par personne… La clientèle est essentiellement étrangère.

Vue sur le bras de mer de Mombasa, le port en face. Nous déjeunons sur la terrasse. Les mets sont délicieux, le repas est copieux, tout le monde est ravi. Seul bémol, le soleil est brulant, insupportable.

 

Visite de la ferme aux crocodiles

Le site est encaissé entre deux collines. La végétation est luxuriante, le soleil un peu moins présent, du fait de la situation. Mais l’air est suffocant. Après 10 minutes, j’ai chaud, je respire mal. Le temps de prévenir Jérôme, et je m’évanouie. Je me réveille allongée dans l’allée, tremblante. Je recouvre mes esprits, me relève. 2 minutes plus tard, nouveau malaise, moins important cette fois.

Nous aurons quand même le plaisir de visiter le site, et d’assister à l’alimentation des crocos.  

 
   

Retour à l’hotel. Il y a du monde au bac. Nous devrons patienter 3 heures avant de pouvoir passer de l’autre côté.

Gal