Mardi 20 novembre 2007
Dernier jour. Dernier jour dans notre « bulle à touristes »
paradisiaque. La petite pluie du matin nous rappelle que nous sommes en saison
des « petites pluies ».
Départ 8 heures du matin pour Mombasa. Aujourd’hui : visite de la
visite.
Nous rejoignons le centre ou un guide local nous attend pour nous escorter
en ville. Passage au marché aux épices au parfum enivrants, aux étals de
légumes multicolores. Nous déambulons à travers les ruelles du quartier
musulman, alternance de boutiques pour produits de toutes sortes. La rue est
sale. Il fait très chaud, nous sommes en nage. Notre guide nous arrête pour
nous montrer des épices, nous faire gouter des fruits. Régulièrement les
habitants nous saluent. Nous ne croisons pas beaucoup de Mzungu
(blancs).
Visite d’un temple hindou. Le soleil tape fort, il fait vraiment très
chaud. La pluie de ce matin est oubliée. Ma jupe colle, nos tshirts
sont trempés.
Nous marchons jusqu’au port, puis la vieille ville.
Fabrique de sculptures.
Ici les blancs sont omniprésents. Vincent nous emmène tout d’abord dans les
cabanes ou les ouvriers travaillent. Il nous explique que chaque artiste
commence par apprendre tous les métiers, puis se spécialise, en fonction de ses
résultats, et de ses affinités. Le travail est impressionnant, de rapidité, de
précision, de qualité. Des pièces gigantesques en un seul morceau, comme de
minuscules figurines en bois d’ébène. Tout le monde nous salue. Nous sommes
aussi frappés par les outils de travail : le dégrossissage est fait à la
machette, à grands coups. Les bois sont assez « verts ». Les essences
utilisées sont principalement l’ébène, le bois de rose, l’arbre à quinine.
L’ébène étant de plus en plus rare, rien n’est perdu. Chaque éclat sera
réutilisé, pour faire des petites figurines, ou des pièces de collier,
bracelet, boucles d’oreille.
Les ouvriers ont chacun un numéro, qui permet d’identifier la pièce vendue
en boutique. Il touche environ 50% de la vente. Le reste va à la coopérative.
Nous observons aussi le travail de la pierre à savon.
Nous nous attendions à des prix exorbitants en boutique, mais non, la vente
est plus qu’intéressante. On avait décidé d’être raisonnables mais tant pis,
c’est une occasion qui ne se représentera pas de sitôt. Des pièces de valeur
sont vendues ici peut être 5 à 10 fois moins qu’en France. Notre seul regret
est de ne pas être venus avant, de ne pas avoir été
prévenus avant que ce serait si intéressant.
Le restaurant réservé pour le déjeuner est superbe. En fait, il ressemble
un peu à ce que nous connaissons sur la Côte, type « maison des
pêcheurs » à Juan les Pins, mais avec un menu bien plus copieux.
Localement c’est cher : environ 20$ par personne… La clientèle est
essentiellement étrangère.
Vue sur le bras de mer de Mombasa, le port en face. Nous déjeunons sur la
terrasse. Les mets sont délicieux, le repas est copieux, tout le monde est
ravi. Seul bémol, le soleil est brulant, insupportable.
Visite de la ferme aux crocodiles
Le site est encaissé entre deux collines. La végétation est luxuriante, le
soleil un peu moins présent, du fait de la situation. Mais l’air est suffocant.
Après 10 minutes, j’ai chaud, je respire mal. Le temps de prévenir Jérôme, et
je m’évanouie. Je me réveille allongée dans l’allée, tremblante. Je recouvre
mes esprits, me relève. 2 minutes plus tard, nouveau malaise, moins important
cette fois.
Nous aurons quand même le plaisir de visiter le site, et d’assister à
l’alimentation des crocos.
Retour à l’hotel. Il y a du monde au bac. Nous
devrons patienter 3 heures avant de pouvoir passer de l’autre côté.
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