Carnet de bord de notre voyage de noce au Kenya

Introduction    Mer 7     Jeu 8 - Funzi    Ven 9 – Tsavo Ouest   

Sam 10 - Tsavo Ouest, Amboseli    Dim 11 - Amboseli, Tsavo Est   

Lun 12 – Tsavo Est    Mari 13 – Diani    Mer 14 – Diani    Jeu 15 – Wasini   

Ven 16 - Diani    Sam 17 – Shimba    Dim 18    Lun 19 – Diani    Mar 20    

Vendredi 9 Novembre – Mombasa Tsavo Ouest

 

Levés 5h30. Petit déjeuner et départ à 7 heures. La route s’annonce longue. Athumann, notre chauffeur, écoute de la musique congolaise. Catherine, qui s’occupe des réservations à l’agence sera du voyage. Je dors sur le trajet.

Une halte et 5 heures plus tard, Jérôme me réveille en sursaut : « des zèbres ! ». Nous sommes à l’entrée du parc, et je me dis qu’il n’a pas finit de s’écrier, avec ce qui nous attend.

Nous faisons une première halte au lodge, il est 13heures. Celui-ci surplombe la vallée et bénéficie d’une vue magnifique. Devant le restaurant se trouve une mare, pour attirer les animaux. Egalement une potence en bois, à laquelle ils accrochent, le soir venant, une carcasse pour attirer un léopard.

 

Après une sieste, nous partons vers 16 heures pour notre premier safari. Nous nous rendons en premier dans le parc à rhinocéros. La radio crépite, Athumann accélère. 4 vans sont déjà positionnés devant le rhinocéros, à 50 mètres. Nous sommes chanceux, il n’y en a que 3 dans le parc.

Plus loin, nous nous arrêtons près d’une mare, derrière un fourré. A 100 mètres, une girafe hésite à s’approcher. Elle avance prudemment, passe de l’autre côté du fourré. Elle sort de la piste pour mieux nous éviter. De temps en temps, elle s’arrête pour vérifier que nous ne bougeons pas. De notre côté, presque nous retenons notre respiration. Elle contourne la mare afin de nous surveiller plus facilement. Il faut dire que la manœuvre est délicate : pour boire, la girafe doit se mettre en position de faiblesse, écarter ses trop grandes pattes, et allonger son long cou jusqu’à l’eau.

Nous reprenons nos recherches. La végétation est essentiellement constituée de fourrés gris, masquant le champ de vision. Mais les éléphants sont difficiles à manquer. Ils sont au milieu de la route. Peut être 2 ou 3 adultes, et 2 petits. Nous attendons qu’ils sortent de la route, et arrivons à leur niveau pour une photo. Le mâle n’est pas de cet avis. Il nous charge. On redémarre en trombe. Il abandonne après 50 mètres de poursuite. Jérôme aura une super vidéo.

 
   

Nous dinons avec Maureen et Franck. Notre chambre donne sur la plaine, la leur sur la mare devant le restaurant.

Il y a beaucoup de monde au restaurant. Le rendez vous est donné avec le léopard. Tôt dans la soirée, une équipe de biologiste avait tendu des filets pour capturer des oiseaux, et les baguer avant de les relâcher.

 

Vers 22 heures, le silence se fait. Une ombre se glisse dans la nuit. Lentement, le félin s’approche, monte sur la potence, et entreprend de décrocher son repas.

Pendant environ 10 minutes, on entend le crépitement des appareils photos, les grenouilles dans la mare (et les serveurs qui débarrassent les tables, habitués au spectacle). La viande finit par céder, il disparait dans la nuit.

 
   

Nous pensons notre journée terminée, mais à 23 heures, Maureen vient toquer à notre porte : un troupeau d’éléphants est en train de vider la mare. Ils boivent, s’arrosent, pataugent. La scène durera 10 minutes au moins.

Gal