Jeudi 15 novembre 2007 – Wasini
Nous partons à 7 heures, direction l’ile de Wasini.
Il fait déjà chaud. Au passage, nous prenons d’autres touristes dans les
hotels environnants. Nous serons 8 pour la plongée
d’aujourd’hui.
Tout d’abord, nous visitons les caves à esclaves du village sur la côte.
Nous ne comprenons pas tout ce que raconte le guide local, qui débite son texte
vraisemblablement sans comprendre ce qu’il dit. Néanmoins les lieux ne laissent
aucun doute sur les horreurs perpétrées ici.
Nous prenons le boutre pour l’ile de Wasini. Le
soleil tape fort, il faudra être vigilants, mettre beaucoup de crème, et faire
la plongée avec des t-shirts. En route, je discute avec Maureen. Nous croisons
des dauphins, un peu loin.
Franck a pris une plongée à bouteille, nous avons, Maureen Jérôme et moi
optés pour le simple snorkeling (plongée palmes
masque et tuba).
Les fonds sous marins sont magnifiques. Le récif corallien, bien préservé,
recèle de poissons de toutes sortes : poisson perroquets, verts et
violets, ambassadeurs, poissons lime allongés,
et une myriade d’autres poissons que nous ne
connaissons pas. Après la plongée, Franck nous donnera quelques noms, nous n’en
retiendrons que quelques uns. Nous croisons également 3 poulpes, qui se cachent
dès notre approche.
Nous restons peut être une heure dans l’eau, puis nous profitons de devoir
attendre les plongeurs à bouteille pour marcher un peu sur le banc de sable,
qui s’est découvert à la marée descendante. Ce moment nous sera fatal, nous
nous en apercevrons plus tard.
Nos guides nous emmènent prendre le déjeuner dans une sorte de restaurant,
à l’entrée d’un village. Au menu : soupe, poisson, crabe, légumes et riz.
Je ne mange pas grand-chose, n’aimant pas les fruits de mer, et le poisson me paraissant
soupçonneux.
On passe l’heure suivante à se reposer dans les fauteuils mis à
notre disposition.
Retour sur l’eau. Jérôme trouve un superbe coquillage vide. Il rentre
discrètement dans la poche de notre sac à dos. Si notre guide nous a
vu, il ne dit rien (Akuna
Matata…).
Nous rentrons à l’hôtel et profitons d’une dernière baignade en eau douce,
mais toujours aussi chaude.
Nous faisons le bilan médical : j’ai les fesses brulées, ainsi que le
sommet du crâne (j’avais fait des tresses, la raie a brulé. Ne riez pas, c’est
douloureux !) . Les sioux nous prêtent gentiment leur Biafine.
Nous sombrons dans un sommeil profond à peine le lit touché.
|