Samedi 10 novembre Tsavo Ouest,
Amboseli
Reveil
difficile. J’ai attrapé froid encore une fois,
surement à cause de l’air conditionné au Tiwi. Les
lumières du lever de soleil sont magnifiques. Dans la plaine s’étendant devant
la fenêtre de notre chambre, quelques impalas paissent tranquillement.
Nous croisons des mangoustes, des marabouts, des dik
dik à volonté. A la taille de la bête, nous en
concluons que le dik dik
doit certainement être l’apéritif du lion, sorte de Knacki
Ball, ou de bretzel…
Nous découvrons aussi les « arbres à saucisses » :
apparemment leur fruit, long et étroit comme une saucisse, serait utilisé pour
faire la bière locale.
Avant de partir pour l’Amboseli,
Athumann nous emmène dans une sorte de parc à hippopotames.
C’est une source d’eau provenant directement du Kilimanjaro.
Fraiche et claire, elle facilite l’observation des animaux.
A 13 heures, nous arrivons au Kibo Lodge, en
Amboseli. Le couchage sera dépaysant, notre chambre est une
grande tente toute équipée. Toilettes, douche et lavabo au fond, deux petits
lits (avec moustiquaire évidemment), une table, une lampe à bougie, une lampe
torche pour se déplacer. Une petite terrasse à l’entrée, avec deux petits
fauteuils et une table basse.
A disposition sur le site : une piscine, le restaurant et le bar de l’hôtel.
Nous ne sommes pas perdus…
Néanmoins, les consignes sont claires : interdiction de sortir de la
tente quand les lumières extérieures sont éteints, déplacement accompagné la
nuit, pas d’affolement en cas de « bruit suspect » pendant la nuit.
On nous conseille également de bien fermer notre tente, les singes sont devenus
experts dans l’ouverture des fermetures Eclair, et adorent aller piller les
sacs des touristes. Nous sommes dans un parc naturel, il ne faut pas l’oublier
non plus.
Courte pause, puis visite du parc. Tout d’abord le village Masaï. Ici,
point de malaise. Les masaïs ont créés un véritable business avec les agences
de tourisme. Ici, le tour est organisé et guidé par les Masaï eux même. En
guise de bienvenue, une démonstration de danse Masaï. Le village est construit
en cercle, et protégé par un amas d’épineux. Au centre, un autre cercle
contient le troupeau la nuit venue. Les maisons sont constituées d’une pièce,
dans laquelle on cuisine, on dort. L’entrée est en escargot. Les
« fenêtres Masaï » que nous montre notre guide sont en fait des trous
de la taille d’un point dans le mur. Les constructions sont en bouse de vache
et paille. Le toit est en paille pendant la saison sèche, en bouse de vaches en
saison des pluies. Vient ensuite le passage pour l’artisanat local :
collier, bracelet de perles présentées par les femmes et les enfants. Nous
préférons donner un billet à notre guide.
|