Carnet de bord de notre voyage de noce au Kenya

Introduction    Mer 7     Jeu 8 - Funzi    Ven 9 – Tsavo Ouest   

Sam 10 - Tsavo Ouest, Amboseli    Dim 11 - Amboseli, Tsavo Est   

Lun 12 – Tsavo Est    Mari 13 – Diani    Mer 14 – Diani    Jeu 15 – Wasini   

Ven 16 - Diani    Sam 17 – Shimba    Dim 18    Lun 19 – Diani    Mar 20    

Samedi 10 novembre Tsavo Ouest, Amboseli

 

Reveil difficile. J’ai attrapé froid encore une fois, surement à cause de l’air conditionné au Tiwi. Les lumières du lever de soleil sont magnifiques. Dans la plaine s’étendant devant la fenêtre de notre chambre, quelques impalas paissent tranquillement.

Nous croisons des mangoustes, des marabouts, des dik dik à volonté. A la taille de la bête, nous en concluons que le dik dik doit certainement être l’apéritif du lion, sorte de Knacki Ball, ou de bretzel…

Nous découvrons aussi les « arbres à saucisses » : apparemment leur fruit, long et étroit comme une saucisse, serait utilisé pour faire la bière locale.

Avant de partir pour l’Amboseli, Athumann nous emmène dans une sorte de parc à hippopotames. C’est une source d’eau provenant directement du Kilimanjaro. Fraiche et claire, elle facilite l’observation des animaux.

A 13 heures, nous arrivons au Kibo Lodge, en Amboseli. Le couchage sera dépaysant, notre chambre est une grande tente toute équipée. Toilettes, douche et lavabo au fond, deux petits lits (avec moustiquaire évidemment), une table, une lampe à bougie, une lampe torche pour se déplacer. Une petite terrasse à l’entrée, avec deux petits fauteuils et une table basse.

A disposition sur le site : une piscine, le restaurant et le bar de l’hôtel. Nous ne sommes pas perdus…

Néanmoins, les consignes sont claires : interdiction de sortir de la tente quand les lumières extérieures sont éteints, déplacement accompagné la nuit, pas d’affolement en cas de « bruit suspect » pendant la nuit. On nous conseille également de bien fermer notre tente, les singes sont devenus experts dans l’ouverture des fermetures Eclair, et adorent aller piller les sacs des touristes. Nous sommes dans un parc naturel, il ne faut pas l’oublier non plus.

 

Courte pause, puis visite du parc. Tout d’abord le village Masaï. Ici, point de malaise. Les masaïs ont créés un véritable business avec les agences de tourisme. Ici, le tour est organisé et guidé par les Masaï eux même. En guise de bienvenue, une démonstration de danse Masaï. Le village est construit en cercle, et protégé par un amas d’épineux. Au centre, un autre cercle contient le troupeau la nuit venue. Les maisons sont constituées d’une pièce, dans laquelle on cuisine, on dort. L’entrée est en escargot. Les « fenêtres Masaï » que nous montre notre guide sont en fait des trous de la taille d’un point dans le mur. Les constructions sont en bouse de vache et paille. Le toit est en paille pendant la saison sèche, en bouse de vaches en saison des pluies. Vient ensuite le passage pour l’artisanat local : collier, bracelet de perles présentées par les femmes et les enfants. Nous préférons donner un billet à notre guide.

Gal