Dimanche 11 novembre Amboseli,
Tsavo Est.
6h30. La réception a oublié de nous réveiller à 6 heures. Nous entendons
Maureen et Franck quitter leur tente, nous sommes donc en retard. Petit
déjeuner rapide (omelette et pommes de terre), et nous voilà partis.
Nous plaisantons avec Athumann sur le fait qu’on
ne le laissera pas rentrer chez lui tant que nous n’aurons pas vu un guépard.
10 minutes plus tard, il nous presse alors que nous sommes occupés avec un
buffle. 1 km plus loin, au moins 15 vans sont alignés sur la route. On nous dit
qu’un guépard à tué une gazelle, et s’est caché dans les hautes herbes. Nous
nous frayons un chemin à travers les véhicules, mais rien en vue. On sort les
jumelles, on scrute les talus, mais toujours rien.
Soudain, des acclamations : Il est là, il a juste levé la tête pour
vérifier qu’aucun prédateur ne s’approche. Il n’a que faire des spectateurs à
30 mètres de lui. Il semble avoir mieux à faire avec la gazelle entre ses
pattes.
Nous repositionnons le van, et restons là environ 20 minutes. Les premiers
camions commencent à partir. A ce moment là, le félin se redresse, s’assoie,
prend la pose pour les photos. Moment de grâce à 7 heures du matin.
Il a plu, la piste dégage moins de poussière, et l’air est frais. La plaine
est quasi déserte, les gnous et le zèbres n’aiment pas la boue. La lumière a
changé, se confondent le vert de la plaine, la noir des montagnes au loin, et
le gris du ciel.
Nous faisons route sur Tsavo Est. A notre droite,
le Kilimanjaro nous dévoile son sommet couvert d’un
manteau enneigé fraichement tombé dans la nuit. Les nuages se dégagent, et
pendant un instant, ce point se découpe dans le bleu profond du ciel. Nous
quittons l’Amboseli comblés.
Il est 8h30. Nous attendent 100km de piste « massage », puis 200
km d’autoroute. Tout le monde est fatigué. Jérôme arrive même à dormir sur la
piste. Je dors un peu, puis regarde les paysages défiler par la fenêtre. Le
soleil se lève, la chaleur arrive. La route est longue, épuisante.
Nous rejoignons l’hôtel à 13h30. Celui-ci est superbe. La chambre est très
spacieuse, avec 2 lits doubles et une immense baie vitrée donnant sur la mare
de l’hôtel. Nous sommes ravis.
Le restaurant est très bien. La cuisine est plus fine. Nous déjeunons, puis
retrouvons Franck et Maureen à la piscine. A peine le temps de quelques
brasses, et nous voilà repartis.
Le paysage de Tsavo Est est
sans conteste le plus beau de ceux vus jusqu’à présent. Il a le vert des
plaines d’Amboseli, avec le relief montagneux de
Tsavo Ouest. La terre est principalement rouge, et colore
tout ce qui s’en approche (les zèbres, les éléphants, nos vêtements). Les
flaques d’eau reflètent le ciel et donnent un contraste surprenant sur la
piste.
Mais les animaux se font plus rares. Nous voyons beaucoup de girafes et
d’éléphants, des mangoustes, des buffles, des dik-
dik. Mais les félins resteront cachés.
Nous passons une très agréable soirée avec nos compagnons de voyage à
observer le héron pêcher, et partager nos expériences de la journée.
|