Lundi 28 Avril

A date exceptionnelle, journée exceptionnelle.

Je n’imaginais pas un jour visiter le grand Canyon. Ni Las Vegas d’ailleurs. Alors le Skywalk n’était même pas imaginable.

Le Skywalk est une plateforme portée en haut du grand canyon, en face de l’Eagle Point (je parlerai de l’Eagle Point plus tard). Le sol, en verre, nous donne une vue imprenable sur le fond du Canyon, 4000 feet plus bas. Au début la sensation de marcher dans le vide est vertigineuse. Des guides nous prennent en photo, et font un peu l’animation. Mais nous, ce qui nous scotche littéralement, c’est le décor époustouflant. Les mots nous manquent pour décrire ce que nous vivons. Jérôme répètera à plus reprises simplement « c’est IM-PRE-SSIO-NANT ». C’est tout ce qu’il arrive à dire. Et moi, je reste simplement la bouche ouverte dans un « oohhh » silencieux pendant plusieurs minutes. Si les asiatiques ne gueulaient pas continuellement (y a pas d’autre mot pour ça, désolée), nous pourrions nous sentir au milieu du monde, et pas au milieu d’une horde de touristes. Mais nous nous délectons tout de même du lieu et du moment.

Le skywalk tour est dans un lieu assez reculé du reste du monde, et pourtant le tour à touristes est très bien organisé.

Nous avons opté pour la route en voiture plutôt que le bus que nous avait conseillé le mari de Janet. Il avait raison au moins sur un point : la piste est assez délicate pour une voiture comme la nôtre, et évidemment très poussiéreuse. Mais nous profitons du paysage et nous arrêtons en chemin pour prendre des photos.

Arrivés sur place, tout est monnayable (et monnayé !) : d’abord le parking obligatoire (20$), les tours en hélicoptère, en avion sont disponibles. De toute façon, il faut prendre un bus (30$) et ajouter un supplément pour le Skywalk (30$). Enfin, puisque les appareils photo sont interdits sur le Skywalk, vous pourrez acheter votre photo souvenir pour la modique somme de 30$. Vous l’aurez compris le bout du monde est déjà vendu !

Mais lorsque l’on marche sur le Skywalk, on ne regrette pas ces dépenses, et on se dit que ça vaut bien toutes les attractions du monde…

L’Eagle Point est en face du Skywalk. C’est une montagne découpée en forme d’aigle : deux grandes parties font les ailes, et sont reliées par une sorte d’aiguille.

Retour sur terre, visite du Guano Point (sisi, le « point à Caca »). Le Guano étant les déjections de volatile (ou oiseaux ? à vérifier), le site porte ce nom car il servait de décharge à Guano par le passé. Pourquoi donc ? Aucune idée, ça mériterait plus d’investigation. Ce site est une sorte de promontoire sur le canyon, avec une vue superbe sur la Colorado River.

Retour à Las Vegas. Ce soir, pour l’occasion, nous avons réservé une suite au MGM Grand Hotel. Merci Expedia pour ce tarif exceptionnel ;). La suite est très sympa, avec deux grandes baies vitrées donnant sur l’entrée de l’hotel. Le lit est immense, comme d’habitude, avec une dizaine d’oreillers (mais combien de têtes avaient ils prévues ???). La salle de bains comprend un jacuzzi, que nous nous promettons d’utiliser dès que possible. Le programme : repos jusqu’à 21 heures, puis soirée resto-casino.

Nous visitons plusieurs casinos, à commencer par celui de notre hotel. Rappelez vous, le sigle de la compagnie MGM est une tête de lion. Donc ici, tout est à l’effigie : cendrier, moquettes… Sachez que dans le casino se trouve une cage de verre, dans laquelle se prélassent un couple de lions ! Une galerie en verre la traverse, pour accéder à une boutique. Lorsque nous passons, les lions sont sur la galerie de verre, ce qui nous permet de les observer de très près par-dessous.

Nous n’avions pas prévu que les restaurants ferment à 22 heures. Nous nous retrouvons donc dans un snack, devant un énième sandwich. Mais c’est tout de même le snack du Bellagio (rappelez vous, Ocean Eleven…).

Casino Casino ! Comme la plupart des touristes passés avant nous, et ceux qui nous suivront, nous n’avons finalement pas gagné au casino. Parce que nous ne nous sommes pas arrêtés au bon moment. Mais bon, le principe était de s’amuser, et ça, c’est réussi. Nous nous couchons à 3 heures du matin, fin heureux.

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